Pages

mardi 29 novembre 2016

Oui à la mixité NON AU N'IMPORTE QUOI !



8 commentaires:

  1. Y aurait il une pièce jointe ou un pdf que l'on pourrait diffuser aux journalistes et sur les réseaux sociaux ? Plus on fera de buzz et plus en se fera entendre ! Qu'en pensez-vous ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cette note d'information vous sera remise ce matin devant l'école par les parents délégués.
      Cette même information est relayée par les parents délégués des écoles Damrémont.

      Supprimer
  2. En premier lieu, parlons de la “mixité sociale”.

    Qu’entend-on par ce terme, profane dans le cas précis de Berlioz et Coysevox à mon sens.
    Telle qu’on la définie, elle est le résultat de catégories socio-professionnelles différentes cohabitant sur une zone. Niveau de vie, culture et origines multiples constitue cette mixité dont on parle.

    Mais est-ce bien le sujet du projet en ce qui concerne Coysevox et Berlioz ? Non, je ne pense pas ; C’est bien cela qui chatouille le bout de toutes les langues et que chacun tait pourtant. N’ayons pas peur des mots. C’est bien là que le bas blesse, c’est tout ce que l’on ne dit pas. Le terme “mixité sociale” est déjà fourbe et tend à culpabiliser tout parent qui oserait refuser un projet présenté sous cet angle, ouvrant vicieusement la porte à une déferlante de discours démagogiques et stigmatisant ; On remercie le rectorat et le ministère de cet effort. Nous ne sommes pas dupes, pas assez pour ouvrir la boite de Pandore que l’on nous tend, sur fond de “mixité sociale” , ne cédons pas aux discours stupides auxquels on souhaite nous réduire.

    Aussi, cette fameuse mixité mesurée par la répartition de différentes classes sociales, elles-mêmes déterminées par les ressources financières des parents et leur profession me semble bien existante dans notre arrondissement (bien plus, c’est certain que dans d’autres arrondissements.). Quant à l’exemple Jeanson de Sailly / Delacroix, je ne suis pas certaine de la perspicacité de la comparaison. Cette mixité peut être également abordée sous un angle ethno-culturel ou par niveau scolaire également. Il faudrait donc d’abord que le ministère soit un peu plus précis en usant d’un terme si vaste pour définir quelle est donc cette “mixité” que l’on veut atteindre dans notre cas particulier ?

    En premier lieu, rappelons-nous que la ségrégation scolaire résulte avant tout de décennies de directives et de projets désastreux de l’académie et du ministère eux-mêmes ; la mise en concurrence des établissements et l’effet pervers des REP. Donc après des années d’anagrammes ingénieux et projets sans queue ni tête qui devaient à chaque fois sauver nos enfants des désastres scolaires dans le public et les zones de “mixité”, le premier constat est l’incapacité caractérisée du ministère et du rectorat à résoudre véritablement les problématiques scolaires dans le public, donc l’homogénéité et le maintien du niveau scolaire en premier lieu. En chercher les raisons relève d’un autre débat, mais il est important de se souvenir que des projets de la sorte voient le jour sans relâche et sont toujours censés panser les mêmes plaies, le résultat est bien néant aujourd’hui. Les réformes incessantes n’ont d’ailleurs pas empêché le délabrement scolaire du public en général. C’est un échec de l’Education Nationale.

    Ensuite, pour certains cas extrêmes, soyons francs : c’est un échec des parents, qui, pour des raisons tout à fait diverses et variées, sont dans l’incapacité de s’occuper de leur progéniture. Pour d’autres cas extrêmes, nous sommes au-delà de problèmes scolaires, nous parlons alors de délinquance et de déscolarisation ; elles relèvent d’un tout autre système de pensée.

    En conséquence, le vrai problème des parents avant même d’aborder le souci du niveau scolaire, nous y reviendrons, puisque le collège Hector Berlioz est le dernier collège de France, c’est les actes de violences et délinquances perpétrés par certains élèves. Pourquoi sommes-nous soucieux? De toute évidence, le collège est dans l’incapacité totale de gérer ces problèmes et de les résoudre ! En quoi l’adjonction de nouveau élèves pourrait entraver ses actes pour les quelques élèves de Berlioz concernés?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Lors de la première concertation, le niveau à atteindre de cette "mixité" n'a pas été clairement défini.
      Nous demanderons donc des précisions sur ce niveau de mixité à atteindre lors de la 2ème concertation le 07 décembre.

      Supprimer
  3. En conséquence, le vrai problème des parents avant même d’aborder le souci du niveau scolaire, nous y reviendrons, puisque le collège Hector Berlioz est le dernier collège de France, c’est les actes de violences et délinquances perpétrés par certains élèves. Pourquoi sommes-nous soucieux? De toute évidence, le collège est dans l’incapacité totale de gérer ces problèmes et de les résoudre ! En quoi l’adjonction de nouveau élèves pourrait entraver ses actes pour les quelques élèves de Berlioz concernés?

    Ensuite, le projet ne semble avoir que pour unique but, donc, de diluer les problématiques de Berlioz en recourant au savant mélange avec d’autres collèges plus stables, mais où l’équilibre reste néanmoins fragile. Son unique but, semble-t-il, car, jusqu’à preuve du contraire, on ne peut pas décemment considérer que le 18ème et ses écoles publiques ne sont pas mixtes.

    Moins de 20% des élèves de Berlioz que l’on qualifie (selon le Parisien) de cas difficiles mais pour autant, soyons francs : Cette problématique particulière de Berlioz n’est pas un problème de mixité et la réponse ne réside pas dans ce projet, c’est le résultats de l’échec d’un système et dans certains cas, l’échec des parnets. La mixité n’a rien à voir la dedans - Halte et gare aux raccourcis ! La dilution de la violence et des cas extrêmes du collège Hector Berlioz est le sujet de préoccupation des parents. Ce projet n’est pas une réponse adéquate et acceptable, ni pour les élèves concernants et leurs parents, ni pour les autres élèves et leur familles.

    Pour ce qui est du niveau scolaire, Coysevox ne puant pas non plus se brosser d’un niveau scolaire satisfaisant, (Berlioz 160/160 et Coysevox 120/160), il est difficile d’appréhender le savant calcul proportionnel auquel se sont livrés les recteurs et le ministère pour penser que le niveau pourrait donc être amélioré par la moyenne des deux. Je pense qu’aucun parent, et encore moins le ministère, ne saurait se réjouir d’un tel résultat.

    Ensuite vient la question du mérite. Oui, nos enfants travaillent bien, en tout cas ils font de véritables efforts ; c’est aussi par la motivation intrinsèque d’une récompense, d’une fierté, d’un résultat. C’est assez réac comme terme, le mérite, mais c’est une valeur fondamentale sociale, scolaire et le résultat d’une motivation intrinsèque de l’enfant. Eloignons-nous des discours, du politiquement correct et imaginons-nous à table avec nos enfants pour leur annoncer cette merveilleuse nouvelle : “Ah mon lapin, nous sommes très fiers de toi ! Tu as fait beaucoup d’efforts et tu as réussi à avoir de bonnes notes ! Pour te récompenser, tu seras élève dans un collège REP !” - Vraiment ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nous ferons remonter ces problématiques et les conséquences qui pourraient y avoir sur les enfants lors de la 2ème concertation du 07 décembre.

      Supprimer
  4. Par conséquent, nous manifestons notre refus est catégorique et fondé ; d’abord à cause de l’insécurité ressentie par les parents lorsque l’on évoque Berlioz, relative aux actes de violence de certains élèves du collège ; D’autre part à cause du niveau scolaire malheureusement terrible (dernier collège de France). C’est également le refus de la perspective d’une expédition “punitive” pour n’importe quel élève qui a eu a coeur de produire des efforts jusqu’alors dans sa scolarité. Il n’est pas question de mise au rebut de quelque mixité sociale, encore une fois, ce n’est pas le sujet ici. Le cas du collège Berlioz est préoccupant et nécessite des mesures plus dignes que des projets branlants dont nous sommes accessoires. Soyons sérieux. Le terme de “mixité” fait rire jaune ici. L’académie doit être responsable et trouver des mesures adéquates.

    Quant à la mixité soit disant poursuivie, il ne faut pas avoir fait Ponts et Chaussées pour connaitre le résultat final. Ce type de projet renforce la ségrégation scolaire. Pourquoi ? Allons ! Les plus confortables, ou du moins ceux qui pourront se le permettre, retireront leurs enfants du public pour le privée ou le hors contrat. Loin de la mixité fragile que nous avons, un environnement encore plus monochrome se dessine. Ce projet n’est qu’une autoroute vers le privé sous et hors contrat où, ségrégation oblige, tous n’auront pas leur place.

    Me direz-vous “Alors que faire” ? Je crois que n’importe quel professeur se ferait un plaisir de répondre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour vos questions, et remarques qui seront le point d'orgue de la prochaine concertation.
      Le vote de ce projet de mixité sociale sera en février au Conseil de Paris, donc rien n'est encore décidé.

      Supprimer